Au sein de la Fédération Européenne de Jôdô, Luc suit l’enseignement de Nishioka Tsunéo Senseï sous la direction technique de Pascal Krieger Senseï et le regard bienveillant d’Yves Galley Senseï
Pascal Krieger
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Yves Galley |

D’un art guerrier à l’origine, Shintô Musô Ryû est un chemin initiatique, un art de paix et de compréhension de soi-même (Satori).
De ce fait, le Jôjutsu n’a rien d’un sport ou d’un hobby, il n’y a pas de compétition, pas de challenge si ce n’est avec soi-même. L’enseignement n’est donc pas un enseignement de masse, mais au contraire un enseignement personnalisé qui se transmet « de personne à personne ».
« Ishin Denshin ». une expression zen à propos de la communication non verbale, « de mon cœur à ton cœur », ou « de mon âme à ton âme ». Une transmission du maître à l’élève. Un langage du corps et de son ressenti.

« Gojô » les cinq conditions fondamentales de Shintô Musô Ryû.


La pratique se fait au travers l’apprentissage et la répétition des mouvements de base appelés kihon et des différentes séries de kata. Ces séries permettent une progression par palier dans le maniement des armes et dans l’entrainement en général, qu’il soit physique ou mental. Les kata sont étudiés dans les deux rôles, Jo et Ken.
Les séries: Omote (12 kata) Chudan (12 kata) Ran-ai (2 kata) Kage (13 kata) Samidare (6 kata) Gohon no midare (5 kata) Okuden (12 kata) Gokuy (5 principes enseignés aux Menkyo Kayden)

La tradition martiale Shintô Musô Ryû inclut également d’autres techniques :
SHINTÔ RYÛ KENJUTSU (l’art du sabre)
 UCHIDA RYÛ TANJÔJUTSU (l’art du bâton court )
 ISSHIN RYÛ KUSARIGAMAJUTSU (l’art de la faucille)
 IKKAKU RYÛ JUTTEJUTSU (l’art de la dague)
 ITTATSU RYÛ HOJOJUTSU (les techniques de ligotage)
(Isshin Ryû Kusarigamajutsu, Ikkaku Ryû Jutte-jutsu, Ittatsu Ryû Hojôjutsu sont enseignés aux pratiquants de Shintô Musô Ryû de haut niveau)

Quelques notions importantes dans la pratique du Jôdô…
« Shidachi/Uchidachi » >Par Nishioka Tsunéo Senseï<
 « Awase » l’harmonie. Nous ne sommes plus des ennemis, mais des partenaires. Créer, ressentir, vivre le rythme commun avec l’autre et s’adapter aux différentes variations…
 « Zanshin » l’esprit de vigilance. C’est cultiver un certain état d’esprit face à notre environnement, être prêt à faire face aux évènements. Une attitude de vie, un ressenti de l’instant présent…
 « Ma-ai » la distance. Reconnaitre les distances d’interaction, apprendre et respecter l’espace « vital » de chacun.
 « Kikentaï » l’harmonisation du corps, de l’esprit et de l’instrument. Vivre, agir, créer, parcourir les choses de la vie en synchronicité avec soi et le monde qui nous entoure.

Ci-dessous, une calligraphie de Pascal Krieger avec les concepts à intégrer dans les kata de Budo, avec les notions «Omote» (partie visible) et «Ura» (partie cachée)


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