

Tout comme l’arbre dont il est issu, le bâton est vivant. Il a une histoire, une âme, une sensibilité, un message à transmettre… Le bâton a de multiples représentations, formes et longueurs. Dans le Tarot, il est associé à l’énergie créatrice. Dans la tradition amérindienne, il est celui qui transmet le droit et l’invitation à la parole. Dans la Cabale, le bâton est relié à l’énergie de la lettre « Reish », à la richesse du coeur et l’abandon de l’égo. Ancré dans la terre, il fait jaillir le feu.
Le pèlerin s’appuie sur son bâton, comme le disciple s’appuie sur les conseils de son Maître. L’homme sans bâton, serait celui qui a égaré l’usage du sens des règles et des valeurs qui, reliant les membres d’un groupe social apaisent les rapports entre individus.
Notre langue a même prévu un terme pour désigner celui qui ne possède pas ou qui a perdu l’appui d’un bâton: L’homme sans soutien devient cet exclu portant le beau nom d’ « imbécile ».
Comme l’indique la présence du préfixe privatif : « in », il est celui qui ne dispose plus du soutien du « baculum » (bâton).
Il agit sans la force des valeurs morales qui soutiennent l’homme libre. En Chine, on dit du bâton qu’il est « la mère de toutes les armes », car il fut la première arme utilisée depuis la nuit des temps. Dans l’école traditionnelle Shintô Musô Ryû, le bâton (Jô) nous ouvre les portes de la voie (Dô) . (Pour plus d’histoires sur le bâton…Centre de Recherche sur la Canne et le Bâton.)
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