Jōshin dōjō
Créé en 2011 par Luc Quaglia, Jōshin voit le jour à Bâle (Suisse) et sera transféré à Guimaëc (France) en Novembre 2023.
Jōshin enseigne l’école traditionnelle Shintō Musō Ryu, à travers laquelle le bâton (Jō) nous ouvre un des chemins de la voie (Dō). L’enseignement dispensé est celui de la Fédération Européenne de Jodo. (voir aussi l’enseignement de Shintō Musō Ryu)
En 2020, Luc reçoit le « Oku Iri » des mains de Pascal Krieger et rattache ainsi Jōshin à Sei Ryu Kai Europe.
Jōshin ou « L’esprit du bâton »
Tout comme l’arbre dont il est issu, le bâton est vivant. Il a une histoire, une âme, une sensibilité, un message à transmettre… Humble et accessible à tous, il est un symbole présent dans de nombreuses cultures par de multiples représentations, formes et longueurs. Il symbolise la simplicité, le dépouillement, la relation à la terre, l’intuition, la créativité, la fertilité. Il est un signe distinctif de dignité, un symbole de pouvoir, mais aussi de sagesse.
Dans le Tarot, le bâton est associé à l’énergie créatrice. Présent dans l’image du « Mat », il symbolise le guide sur le chemin de l’indépendance.
Dans la tradition amérindienne, il est celui qui transmet le droit et l’invitation à la parole.
Dans la Cabale, le bâton est relié à l’énergie de la lettre « Reish », à la richesse du coeur et l’abandon de l’égo.
Ancré dans la terre, il fait jaillir le feu. Il est le symbole unifiant l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance, l’axe cosmique qui délimite le temps et l’espace, autour duquel s’articule l’univers, et tourne la roue cosmique des réincarnations, des morts et des résurrections.
Le bâton est celui qui unifie le ciel à la terre, les hommes à Dieu et donc l’abandon de la dualité.
Le pèlerin s’appuie sur son bâton, comme le disciple s’appuie sur les conseils de son Maître. Fidèle compagnon qui l’accompagne et le soutient sur sa route quotidienne, il est celui qui sonde son chemin et le protège des mauvaises rencontres.
L’homme sans bâton, serait celui qui a égaré l’usage du sens des règles et des valeurs qui, reliant les membres d’un groupe social apaisent les rapports entre individus.
Notre langue a prévu un terme pour désigner celui qui ne possède pas ou qui a
perdu l’appui d’un bâton:
L’homme sans soutien devient cet exclu portant le beau nom d’ « imbécile ».
Comme l’indique la présence du préfixe privatif : « im », il est celui qui ne dispose plus du soutien du « baculum » (bâton). Il agit sans la force des valeurs morales qui soutiennent l’homme libre.
En Chine, on dit du bâton qu’il est « la mère de toutes les armes », car il fut la première arme utilisée depuis la nuit des temps.
Le roi Jinnaluo et son bâton
(Pour plus d’histoires sur le bâton…Centre de Recherche sur la Canne et le Bâton.)
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Jōshin Dōjō calligraphie P. Krieger |
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Remerciements
Jōshin salue et remercie chaleureusement tous ceux et celles qui nous enseignent et nous guident dans notre pratique. Ceux et celles qui perpétuent l’existence et la transmission de notre ryu. Ceux et celles qui nous soutiennent et nous aident dans l’organisation de nos entrainements et dans la vie du dojo. Ceux et celles, qui avec nous, partagent ces moments de vie et d’étude, et avec lesquels nous avons le plaisir de nous entrainer régulièrement.
Et plus particulièrement:
Pascal Krieger, pour la générosité de son enseignement, sa sagesse et ses calligraphies qui nous accompagnent et nous inspirent dans notre pratique. Michel Ducret, pour son enseignement, sa bienveillance et ses visites pour animer certains de nos stages. Yves Galley, pour son enseignement et sa disponibilité envers Jôshin comme référent direct au sein de la FEJ. Yves anime régulièrement nos Gasshuku. Véronique Daniels, qui nous aide au quotidien et veille sur le groupe avec tant de bienveillance.
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